Entre en parler et y être, il y a un monde colossal. Une heure de route vers Auschwitz, un documentaire sur la liberation des camps pour commencer l'immersion. Arrivée à Auschwitz, une ville, comme bien d'autres villes polonaises...Et puis une porte: Arbeit macht frei. Nous avons passé le portail, laissant derrière nous toutes les illusions, les discours, les images, pour affronter une réalité. Celle des blocs. Des barbelés. Des tonnes de cheveux, de chaussures, de valises. Nous avions deux guides, une femme, plutot douce dans son discours, et un homme, guide pour préserver le devoir de mémoire. La visite a été difficile pour la plupart d'entre nous.
Difficile d'imaginer des milliers de personnes à notre place.
Difficile de rentrer dans la chambre à gaz par le même chemin que d'autres...
Difficile pour certains de poser leurs pas dans les empreintes de leurs aieux.
Le reste se passe de discours, ils vous raconteront mieux que moi...
Ils se sont comportés dignement, et nous sommes fiers d'eux.
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