Mercredi, la journée s’ouvre sur les camps d’extermination
et de concentration. Le dvd sur les
camps passés n’était pas vraiment utile pour nous mettre dans l’ambiance. Auschwitz
est très assailli, par conséquent nous décidons d’aller le matin à Birkenau, à
quelques kilomètres.
Moins de monde, nous prenons le fauteuil pour nos petits
éclopés. Il nous suivra une partie du parcours . Les blocs contiennent la
population de notre lycée… Les crématorium peuvent tuer jusqu’à deux fois la
population de l’établissement St Bernard en 24 heures…Cela laisse sans voix,
tout comme la rampe. Le terrain est de circonstance, boueux. Retour sur
Auschwitz, repas rapide. Effectivement, l’après midi, il n’y a pas une foule
intense. Nous avons deux guides, plus audiophone. Les premiers blocs se passent
bien, mais certains ont plus de mal à contenir leur émotion face aux
exterminations d’enfants. Le silence se fait naturellement et la conduite des
élèves séduit les guides. Il faut avouer que les tenues et conduites de
certains visiteurs manquent un peu de correction mais le snack à l’intérieur du
camp n’a pas plus sa place… Les toilettes, même ici, sont payantes !
Jamais on ne se sera aussi cotisés pour des toilettes ! Malgré le disque
mélancolique de la guide, les conversations reprennent petit à petit. Nous
terminons la journée sur un quartier libre pour ceux qui le désirent, d’autres
préfèrent rester posément dans le bus. Ceci permet notamment de dépenser les
zlotis qui restent et de dévorer quelques bretzels au pavot. Les cadeaux perso
ou pour d’autres regagnent les sacs. La guide nous ayant abandonnés, nous nous
débrouillons avec le sens inné de l’orientation des accompagnateurs mâles pour
rentrer ! Nickel !
Diner où nous attends un fond de pâtes (voir le avant après
en photo) que certains dévorent sans penser qu’en Pologne, le soir,c’est
potage : le bouillon arrive trop tard ! Et… pommes de terre (ici, la
pomme de terre est reine, sous toutes ses formes !) en pommes dauphines et
escalope panée à l’omelette. Dessert.. particulier. Chacun regagne le hall avec
le wifi, roi de la soirée, d’autres se détendent. On termine les comptes.
Si on regarde par les fenêtres, on aperçoit les tours
nucléaires et le Carrefour. Plus glamour comme paysage mais on apprend au moins
ce que ce pays de l’union européenne pourrait nous apporter… Cela laisse dubitatif. Annia, la guide, est
partie sans chaleur. Efficace, mais en trois ans , elle n’a pas changé sa
vision des Français, c’est dommage. M. Roger se verra reprocher de
« dormir insolemment » par exemple. Ben oui, on fatigue parfois … Le
rythme est quand même soutenu.
Demain, les valises doivent être pretes pour traverser le
pays et nous rendre à Prague. Nous nous organisons quant à nous pour résoudre
le problème d’espace : achats, valises, panier pique nique…
A cette heure, on entend encore des pas dans les couloirs,
dont ceux du deuxième étage, bizarrement fréquenté. Certains travaillent leurs
abdos profonds (si, si) avec Mister Roger.
Celui de A qui sont ces tongs aussi...
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